Arthur Rimbaud (1854-1891)
Ao Sr.
Paul Demeny
E então a Mãe, fechando o livro de dever,
Lá se ia satisfeita e orgulhosa, sem ver
Em seus olhos azuis, sob as protuberâncias
Da face, a alma do filho entregue a
repugnâncias.
O dia inteiro ele suou de obediência; que
Inteligente! e entanto, uns tiques maus, um
quê
Já demonstravam nele acres hipocrisias.
No escuro corredor, junto às tapeçarias
Mofadas, estirava a língua, os punhos fundos
Nos bolsos e, fechando os olhos, via mundos.
Sobre a noite uma porta abria-se: na rampa da
Escada, a resmungar, o viam, sob a lâmpada,
Como um golfo de luz a pender do teto. E no
Verão, abatido, ar estúpido, o menino
Teimava em se trancar no frescor das latrinas
Para pensar em paz, arejando as narinas.
Quando o jardim de trás da casa se lavava
Dos odores do dia e, no inverno, aluarava,
Jazendo ao pé do muro, enterrado na argila,
Para atrair visões esfregava a pupila
E ouvia o esturricar das plantas nas
treliças.
Pobre! para brincar só crianças enfermiças
De fronte nua, olhar vazio que lhes erra
Pela face, escondendo as mãos sujas de terra
Nas roupas a cheirar a fezes, todas rotas,
Falando com essa voz melosa dos idiotas!
E quando o surpreendia em práticas imundas,
A mãe se horrorizava; o menino, profundas
Carícias lhe fazia, a apaziguar-lhe a mente.
Era bom. Ela tinha o olhar azul, — que mente!
Aos sete anos compunha histórias sobre a vida
No deserto, onde esplende a Liberdade
haurida,
Florestas, rios, sóis, savanas! Recorria
A revistas nas quais, encabulado, via
Italianas a rir e espanholas bonitas.
Quando vinha, olhos maus, louca, em saias de
chitas,
A filha — oito anos já! — do operário do
lado,
A pirralha infernal, que após lhe haver
pulado
Às costas, de algum canto, a sacudir as
roupas,
Ele por baixo então lhe mordiscava as popas,
Porquanto ela jamais andava de calçinha.
— Cheio de pontapés e socos, ele vinha
Trazendo esse sabor de carne para o quarto.
Da viuvez invernal dos domingos já farto,
Junto à mesa de mogno, empomadado, a ter de
Recitar a Bíblia encadernada em verde
E a sofrer a opressão dos sonhos maus em que
arde,
Já não amava Deus; mas os homens, que à
tarde,
Via, sujos, chegando em suas casas baixas,
Quando vinha o pregoeiro, entre ruflar de
caixas,
A ler seus editais entre risos e pragas.
— Sonhava as vastidões de prados onde as
vagas
De luz, perfumes bons, douradas lactescências
Se movem calmamente e evolam como essências!
E como saboreava antes de tudo arcanas
Coisas, se punha, após baixar as persianas,
A ler no quarto azul, que cheirava a mofado,
Seu romance sem cessa em sonhos meditado,
Cheio de plúmbeos céus, florestas, pantanais,
Flores de carne viva em bosques siderais,
Vertigens, comoções, derrotas, falcatruas!
— Enquanto progredia a agitação das ruas
De lona, a pressentir intensamente a vela!
26 de
maio de 1871
LES POÉTES DE SEPT
ANS
À M.
Paul Demeny
Et la Mère, fermant
le livre du devoir,
S’en allait satisfaite et très fière, sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d’éminences,
L’âme de son enfant livrée aux répugnances.
Tout le jour il suait d’obéissance; très
Intelligent; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d’âcres hypocrisies.
Dans l’ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
À l’aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s’ouvrait sur le soir: à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L’été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
À se renfermer dans
la fraîcheur des latrines:
Il pensait là,
tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des
odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison,
en hiver, s’illunait,
Gisant au pied d’un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts
nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres
doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots!
Et si, l’ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s’effrayait; les tendresses, profondes,
De l’enfant se jetaient sur cet étonnement.
C’etait bon. Elle avait le bleu regard, — qui ment!
À sept ans, il faisait des romans, sur la vie
Du grand désert, où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes! – Il s’aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire
et des Italiennes.
Quand venait, l’oeil brun, folle, en robes d’indiennes,
-Huit ans, – la fille des ouvriers d’à côté,
La petite brutale, et qu’elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses,
Et qu’il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons;
-Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.
Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d’acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou;
Des rêves l’oppressaient chaque nuit dans l’alcôve.
Il n’aimait pas Dieu;
mais les hommes, qu’au soir fauve,
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
-Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d’or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor!
Et comme il savourait surtout les sombres choses
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d’humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair
aux bois sidérais déployées,
Vertige, écroulements, déroutes et pitié!
Tandis que se faisait
la rumeur du quartier,
En bas, – seul, et couché sur des pièces de toile
Écrue, et pressentant violemment la voile!
26 mai 1871
RIMBAUD, Arthur. Poesia
completa. Tradução, prefácio e notas de Ivo Barroso. Rio de Janeiro: Topbooks,
1994. p.144-147